À Créteil, un réseau de chaleur décarboné avec des énergies du territoire
La Ville de Créteil développe et modernise son réseau de chauffage urbain par l'intermédiaire de la filiale de Dalkia, la SCUC (Société de Chauffage Urbain de Créteil), en augmentant la part des énergies renouvelables et de récupération locales.
Véritable levier de la transition énergétique du territoire depuis sa création en 1970, le réseau de chauffage urbain de Créteil tend de plus en plus vers le verdissement de son mix énergétique.
40 505 équivalent logements sont raccordés et bénéficient de cette énergie renouvelable, décarbonée et locale avec un prix stable dans la durée
En quelques chiffres

- 6e plus grand réseau de chaleur urbaine de France
- Longueur de 52 km (décembre 2023)
- Alimenté par 83 % d’énergies renouvelables et de récupération
- 316 sous stations (locaux techniques propres à chaque bâtiment raccordé)
- 2 sources d’énergies utilisés (Valo’Marne) et la géothermie
- Plus de 40 000 logements raccordés.
Données du réseau décembre 2023
Un réseau de chaleur, comment ça marche
C’est un système de distribution de chaleur produite de façon centralisée qui véhicule de l'eau chaude à travers la ville. Il permet de fournir l’énergie nécessaire au chauffage et à l’eau chaude sanitaire des grands ensembles urbains (hôpitaux, écoles, logements et bureaux).
Le réseau de chaleur est une installation collective constituée de quatre éléments :
- Des unités de production de chaleur : la principale source de chaleur du réseau de Créteil est issue de la récupération de l’énergie de l’incinération des ordures ménagères (Valo’Marne), complétée par un puits de géothermie.

- Un réseau de 52 km de canalisations qui relient les unités de production aux bâtiments à chauffer. De l’eau chaude (70 degrés) circule en boucle afin de « livrer » sa chaleur aux différents bâtiments. C’est un circuit fermé, communément appelé réseau primaire. Il s’agit de réseaux enterrés.
- 316 sous-stations installées dans les bâtiments desservis, où arrive l’eau chaude en provenance de la chaufferie. Dans les faits, une sous-station remplace une chaufferie de bâtiment : ainsi, plus de problème de combustion ni d’entretien de chaudière. Une sous-station comprend un échangeur qui permet le transfert de la chaleur transportée par le réseau primaire à l’eau qui circule dans le circuit de chauffage du bâtiment (appelé réseau secondaire). Après son passage en sous-station, l’eau repart un peu moins chaude puisqu’elle a « livré » une partie de sa chaleur. C’est pourquoi, une fois après avoir desservi l’ensemble des sous-stations du réseau, l’eau revient refroidie à la chaufferie où elle est à nouveau réchauffée. Ces sous-stations peuvent alimenter tout type d’installation logement ou entreprise.
- Le réseau interne du bâtiment, ou réseau secondaire : une fois réchauffée dans le local technique où se situe la sous-station, l’eau emprunte ensuite les canalisations du bâtiment pour accéder aux radiateurs, aux planchers chauffants et aux circuits d’eau chaude sanitaire.


Pour en savoir plus
Avantages d’un réseau de chaleur
Environnementaux
Le réseau de chauffage urbain évite le rejet de 70 000 tonnes de CO2 dans l’atmosphère chaque année. Cela correspond au retrait de 40 000 voitures au cœur de Créteil.
Économiques
Le réseau dispose d’un taux de 83 % d’énergies renouvelables et de récupération, faisant baisser la TVA à 5,5 % sur les factures des abonnés.
Confort
Le réseau de chaleur urbain assure une température constante avec une disponibilité permanente.